Ecrisa

Année : 2015 Durée : 3 ans

Porteur : MSH Val de Loire, Chiara Lastraioli

Partenaires : CESR Centre d’Études Supérieures de la Renaissance.
CITERES CItés, TERritoires, Environnement et Sociétés.
IRAMAT Institut de Recherche sur les ArchéoMATériaux Centre Ernest-Babelon.
LLL Laboratoire Ligérien de Linguistique.

Financeurs :

Evènements associés : Atelier de cartographie expérimentale ECRISA,
[Journée d’étude] L’écriture, ses supports, ses archives,
[Journée d’étude] La remonstrance. Un genre de discours dans la culture d’Ancien régime,
[Journée d’étude] Information et communication au début des Temps modernes : Fabrique des Bibliothèques,

Réalisations associées : ECRISA,

Statut : Achevé

Le projet ECRISA

Porteur du projet : Chiara Lastraioli
Chargée de la gestion du projet : Giulia Ventrella-Proust
Informatique : recherche et développement : Maxence Martin

 


Domaines d’étude
  • Les supports de l’écriture
  • L’écrit comme « produit dérivé » ou « secondaire »
  • Les archives de l’écrit et collections patrimoniales du Val de Loire à l’Europe

Le projet ECRISA – L’ÉCRIt/ure, ses Supports, ses Archives : une plate-forme pour l’analyse et la gestion de l’écrit/ure et des archives – se proposait d’étudier l’écrit et ses supports dans toutes leurs formes par le biais d’une collaboration étroite entre la MSH Val de Loire et certains laboratoires SHS des universités d’Orléans et de Tours. Financé par l’appel à projets d’Initiative académique 2015 de la Région Centre-Val de Loire, il s’est terminé en 2018.

Télécharger le bilan du projet

Les supports de l’écriture :

Un premier champ d’intervention concerne les supports de l’écrit et les technologies qui, au fil des siècles, ont radicalement transformé la matière même de ces supports, ce qui a généré une modification radicale des pratiques d’écriture et de lecture. Outre l’étude des matières les plus courantes constituant les supports (parchemin, papier chiffon et de cellulose, encres diverses) et leurs formats (tablettes, codex, rouleaux, feuilles volantes, etc.), nous nous intéressons à tout objet patrimonial véhiculant un message écrit, qu’il s’agisse d’outils d’usage courant (tels que les vases, les monnaies, les instruments de mensuration, les objets décoratifs domestiques) ou bien des objets affichant des significations symboliques (sceaux, médailles, armoiries, marques typographiques, etc.), des contenus artistiques et politiques, des savoirs géographiques ou techniques (cartes, plans, emballages, herbiers, instruments chirurgicaux), etc.

L’écrit comme « produit dérivé » ou « secondaire » :

Une portion non négligeable de la production écrite, présente et passée, se compose de textes qui se préfigurent en tant que « produits dérivés » d’une activité individuelle ou sociale préexistante sous une autre forme. C’est le cas, par exemple, de la production tachigraphique qui a donné lieu à des genres littéraires spécifiques (remontrances, plaintes, discours et autres allocutions publiques), mais aussi de l’écriture juridique qui fixe sur le papier un ensemble de normes et de coutumes. Il en va de même pour la notation musicale et pour la transcription de productions vidéo ou d’images en mouvement. Cette « écriture dérivée » peut accompagner d’autres formes de langages (la langue des signes par exemple), des productions orales en langue étrangère ou résulter de la transcription d’un alphabet ou d’un message codé. Dans tous ces cas, les rapports entre le système de production du contenu originel, sa transcription et sa lecture, apparaissent comme cruciaux, car toute translittération implique un contexte social et linguistique partagé.

Les archives de l’écrit et collections patrimoniales du Val de Loire à l’Europe :

L’organisation des documents écrits en archives ou en collections pose aussi des questions liées au statut, gestion, analyse et fruition des contenus. Qu’il s’agisse de collections patrimoniales ou bien d’archives d’« écrits secondaires », à savoir ceux qui répertorient des personnes ou des objets dont le statut originel ne relève pas de l’écriture – dans les domaines de l’archéologie, par exemple, ou encore de la linguistique et des sciences juridiques –, il apparaît urgent de procéder à une profonde mise à jour des outils scientifiques et numériques permettant la gestion de ces corpora.

Une journée d’étude réunissant les participants au projet a eu lieu le 27/09/2017 à la MSH. Télécharger le compendium de la journée.

4 laboratoires de recherche ont participé au projet ECRISA
A voir

Le site du projet ECRISA