RÉSEAU SCIENTIFIQUE INTERNATIONAL – Coloniality, confinement and order. Colonial and post-colonial forms of internment in and around the Mediterranean

Porteur de projet :

Francesco CORREALE, CITERES (UMR 7324)

Partenaires :

  • GRECS – Grupo de Recerca sobre Exclusio i Control Social, Université de Barcelone, Espagne
  • Historisches Institut, Université de Berne, Suisse
  • Dipartimento di Scienze Politiche e Sociali, Université de Pavie, Italie
  • Departemento Antropologia Social y Pensamiento Filosofico Español, Université Autonome de Madrid, Espagne
  • GRESAM – Grupo de Estudios sobre las Sociedades Arabes y Musulmanas, Université de Castilla – La Mancha, Tolède, Espagne
  • Centre Transfrontalier d’Action Culturelle et Recherche Sociale – Centre ACRES, Tanger, Maroc
  • Centro di Ricerca e documentazione sul confino politico e la detenzione, Ventotene, Italie
  • Dipartimento di Scienze della Formazione, Université de Gênes, Italie
  • UMR 7301 MIGRINTER, Poitiers, France
  • IHC – Instituto de História Contemporânea, Université NOVA de Lisbonne, Portugal

Le projet propose d’analyser les formes d’internement établies par les métropoles coloniales du sud de l’Europe à leur intérieur et au sein de leurs empires et de les relier aux morphologies des différentes méthodes de réclusion contemporaines visant en particulier les migrants et les réfugiés. Il s’agira d’un côté de comprendre comment la répression des “dissidents” et des “indésirables” s’est déroulée dans le cadre colonial, en opérant un choix des cas concrets provenant tant des camps de concentration que des aménagements urbains réalisés afin de reléguer les “classes dangereuses” dans des espaces de ségrégation (réels ou de fait) ; et de l’autre, d’inscrire dans une perspective historique les politiques officielles d’internement qui trouvent leur origine dans le grand renfermement foulcaudien. Ces politiques semblent se reproduire dans les restrictions actuelles des flux migratoires Sud-Nord tant dans les anciennes métropoles que dans leurs anciennes colonies, déterminant ainsi la création d’un véritable espace global pour la gestion humanitaire des “indésirables”.

Projet financé à hauteur de 7000€