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Organisation : Yekaterina García Márkina et Cristian Valdez

La journée d’étude réunira des spécialistes en linguistique générale et appliquée de différentes universités pour aborder un aspect grammatical de l’espagnol qui, d’une part, manifeste une variation importante, et, d’autre part, qui constitue un défi majeur pour tout enseignant et apprenant de cette langue : les constructions attributives, notamment avec ser et estar, mais aussi avec les verbes dits pseudo-copules (andar, venir, quedarse, ponerse, etc.). Cette journée vise à renforcer les ponts entre la linguistique et la linguistique appliquée à la didactique des langues secondes pour aborder cette question. 

Informations, Programme et Inscriptions

Référent.e.s : Marie Coasne-Khawrin et Arnaud Loustalot. 

En donnant la parole à des praticien·nes (militant·es, professionnel·les, bénévoles, etc.) et chercheur·euses de l’animation socioculturelle autour de pratiques pédagogiques novatrices, cette journée vise à promouvoir des questions sur les enjeux éducatifs et éthiques des pratiques développées en Accueil collectif de mineurs. Il s’agit ici, durant une journée d’échanges et de rencontres, d’inviter les praticien·nes et les chercheur·euses à découvrir des pratiques différentes, et à interroger ensemble les conceptions pédagogiques et les enjeux éducatifs qui leurs sont inhérents. Aborder la question du genre des mineur·es accueilli·es, interroger les rapports de domination liées à l’âge, considérer les moyens de s’adresser directement aux enfants accueillis, concevoir des modalités de participation pour les enfants sont, par exemple, certains sujets que cette journée nous invitera à appréhender, soit par le biais d’une table-ronde, soit par le biais d’ateliers. Destinée aux étudiant.e.s et aux professionnel·les du secteur de l’animation socioculturelle, cette journée est également ouverte à la communauté des chercheur.euses en sciences de l’éducation.

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Ce séminaire est organisé par Philippe Haugeard (CESFiMA), Catherine Lanoë (CLARESS) et Corinne Legoy (CEPOC).

Organisation : Olivier Prisset (Université de Tours), Brianna Razafimahefa (CAUE de l’Indre) et Caroline Soppelsa (ENSAL).

Du 1^er au 2 avril 2025, le colloque « Proximité(s) : Construire pour le local – The Nearness of Architecture: to build for the local community » fait entrer en résonance travaux de chercheurs et témoignages d’acteurs de l’architecture et de l’aménagement du territoire. Il prend place à la Cité du numérique à Châteauroux (1 allée de l’Ordre National du Mérite, Châteauroux). 

Ce colloque est co-organisé par l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon (UMR-CNRS 5600 EVS-LAURe), l’université de Tours (InTRu, EA 6301) et le Conseil d’architecture d’urbanisme et d’environnement – CAUE de l’Indre. Il accompagne le volet final d’un cycle d’événements culturels (expositions, conférences, workshops, etc.) organisés dans le département rural de l’Indre, entre l’automne 2023 et l’été 2025. Le cycle d’évènements célèbre le bicentenaire de la naissance d’Alfred Dauvergne (1824-1885), chef d’une famille d’architectes départementaux et municipaux dont les réalisations, élevées entre 1849 et 1920, ont façonné et marquent encore aujourd’hui les paysages du département.

PROGRAMME

En particulier depuis la crise Covid-19, les circuits courts sont partout à l’honneur à la fois comme leviers dans la lutte contre le réchauffement climatique et comme clef d’une amélioration de leur qualité de vie pour nombre de nos contemporains. Perçue aujourd’hui d’une manière largement positive, la « proximité » est un concept en vogue. Les politiques vantent volontiers le « sens de la proximité » des territoires ruraux (GOUTTEBEL, 2022) ou de ces petites villes et villes moyennes dont l’État se préoccupe activement.

Les chercheurs, quant à eux, veillent à questionner cette tendance, ses formes multiples, ses origines, ses effets, etc. Les modalités et les enjeux de la proximité en matière de conception d’espaces architecturaux et urbains semblent mériter une exploration sur le temps long (XVIII^e-XXI^e siècles) afin d’enrichir et de nuancer les réflexions et les pratiques actuelles.

Le sujet des héritages bâtis et des usages du XIX^e siècle, fait donc écho au cycle d’événements culturels dans l’Indre célébrant le bicentenaire de la naissance d’Alfred Dauvergne. Les campagnes françaises restent en effet jalonnées des produits de l’inflation constructive ouverte avec la fin du XVIII^e siècle qui visaient l’équipement et la modernisation des territoires et l’implantation de services publics (ANDRIEUX, 2009). 
Construire le local aujourd’hui, c’est imaginer une architecture située mais aussi travailler le déjà-là comme une ressource. C’est peut-être aussi reprendre appui sur les centralités villageoises composées dans le courant du XIX^e siècle et devenues aujourd’hui moins lisibles. N’y aurait-il pas intérêt à reconsidérer les atouts de ces réalisations ayant réussi à proposer une synthèse entre diversité des traditions constructives locales et unité du cadre national, le tout avec simplicité, efficacité et économie selon les principes du Conseil des bâtiments civils ? Comment ces « architectures de proximité » du passé peuvent-elles à la fois nous donner matière à réflexion et matière à projet ?

Exposition organisée par Jordy Sio et Mohamed Saliou Camara (doctorants CITERES) en partenariat avec le Collectif Solidarité Kanaky

Les « évènements » de mai 2024 en Nouvelle Calédonie ont remis sur le devant de l’actualité ce « territoire d’outremer » appartenant à la France, mais situé à l’autre bout du globe et dont la population métropolitaine ignore, pour la plupart, l’existence et encore plus l’histoire. Le collectif de solidarité Kanaky 37, s’est constitué après ces événements, pour soutenir la volonté du peuple kanak dans ses droits à la maîtrise de son existence et de son avenir, en faire connaitre l’histoire, la culture, les luttes et les enjeux qu’elles portent. L’histoire de la Nouvelle-Calédonie est marquée par la colonisation de peuplement, par les luttes et les révoltes, tout cela guidé par la recherche d’une reconnaissance identitaire.

Ainsi, cette exposition construite à partir de photos d’archives, d’actualités représentant des dates, des événements, des périodes marquantes, permet de rendre compte des enjeux politiques, économiques, sociaux et culturels de la Nouvelle Calédonie. Le but est de retracer les grandes lignes de l’histoire de ce territoire, la culture du peuple kanak avant la rencontre avec les Européens puis, après la prise de possession par la France.

La réforme prévoyant le dégel du corps électoral, au printemps 2024, a remis en évidence la volonté de prise en main de son destin du peuple kanak. Son identité et ses droits de peuple premier sur le territoire ont été reposés à travers des manifestations massives. Au moment où des discussions sont en cours avec l’État français sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, les événements historiques, jusqu’aux plus récents, interrogent la reconstruction de ce territoire sous tous ses aspects – économique, culturel, social et politique – et soulèvent des questions fondamentales sur la notion d’identité.

Notre collectif s’insère dans ce que Pierre Declercq disait « le terme Kanak ne désigne pas une ethnie, ni une race. L’objectif d’une société kanak signifie la construction d’un peuple multiracial, solidaire et fraternel. » Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement dans ce processus de décolonisation ? Ce moment de rencontre est l’occasion de croiser des points de vue de chercheurs et de Calédonien mais aussi de personnes de divers horizons autour des notions d’identité, de nationalisme kanak, de peuple autochtone, etc.

Le contenu de cette exposition est un séquençage chronologique de manière à présenter les diverses étapes – l’installation du bagne, la colonisation de peuplement, la découverte et l’exploitation du nickel, etc. – qui ont façonné l’histoire de ce pays et multiplié les identités de ses habitants, suivant leur origine et la place qu’ils occupaient dans la société coloniale, très hiérarchisée.

Informations et programme

Temps forts

Organisation : Louise Bernard de Raymond (ICD)

Informations et programme

Animée par Melanie Pérez Ortiz, Professeur à l’Université de Porto Rico à Río Piedras : « La science-fiction caribéenne : approches théoriques »

Cette séance du séminaire nous offrira une occasion d’explorer la façon dont les chroniques de conquête et de colonisation des Amériques construisent le supposé « nouveau monde » dans une perspective fantaisiste, sinon fantastique, en posant ainsi les prémisses de l’essor des genres spéculatifs. Nous aborderons ensuite le sort de la littérature de l’imaginaire dans un contexte de crise que connaît aujourd’hui l’espace espace caribéen, lorsque cette forme d’expression, habituellement identifiée aux centres du marché mondialisé du livre, est réappropriée par une « périphérie ». En admettant, dans le sillage de Foucault, que nous assistions à la mort de l’ordre d’un discours, l’écriture spéculative caribéenne pourrait être pensée comme un foisonnement des nouvelles voies discursives (Butler) pour concevoir autrement l’humain et son rapport à la communauté.

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