[Festival] Les Nourritures élémentaires – édition 2015

Date : Du 05/11/2015 au 08/11/2015


Au programme : des conférences, des lectures dégustations, une table ronde ainsi qu’un dîner spectacle.

Chinon renoue avec la figure tutélaire de Rabelais et invente un festival unique, résolument utopique bâti sur l’idée que « goûter » et « savoir » sont la même chose puisqu’ils se marient en la racine latine commune de « sapere ». Si la soif est une allégorie à l’inextinguible envie d’apprendre dans l’œuvre de Rabelais, le festival « Les Nourritures Elémentaires » a bien l’intention de passer à la pratique en faisant résonner les mots et la pensée, le vin de l’AOC et les plaisirs du chinonais. Ce rendez-vous se propose de faire résonner les mots et la pensée de Rabelais à travers ses différents cadres de vie que sont : la ville de Chinon, La Devinière, les Caves Painctes, afin de mieux connaître celui dont on parle beaucoup mais que l’on connaît finalement peu. Cette remise en perspective pourra alors servir de base à une interrogation plus large sur des thèmes qui font partie de l’œuvre de Rabelais et ouvrir des discussions sur nos interrogations contemporaines. Différents temps ponctués par des dégustations de vins de Chinon seront proposés au public curieux de découvrir ou redécouvrir Rabelais. Ces temps pourront nous éclairer plus en finesse sur l’auteur et nous permettre de voir s’il peut nous parler encore aujourd’hui.

Samedi 7 novembre à 15h00, salle Olivier Debré, Hôtel de ville, Chinon (30 min)

Conférence de Marie-Luce Demonet : Les lecteurs de Rabelais peuvent éprouver des sensations éveillées et nourries par la littérature. Le roman fait goûter ces aliments psychotropes que sont le vin et le pantagruélion, qui, consommés en bonne compagnie, « réjouissent les esprits animaux » à la manière d’un bon livre.

Dimanche 8 novembre à 11h00, salle Olivier Debré, Hôtel de ville, Chinon (30 min)

Conférence de Stéphane Geonget : Il s’agira lors de cette intervention d’examiner l’incroyable diversité des emplois d’une même image dans l’œuvre rabelaisienne. La Bouteille est en effet partout dans ce texte. Mais elle dit des choses bien différentes selon les passages étudiés : vin carnavalesque pour les ivrognes mais aussi vin de messe, vin pour rire mais aussi vin sérieux, vin qui enivre mais aussi vin qui permet au perplexe de clarifier ses intentions.

En savoir plus sur le site de ReNom (BVH).