Marque employeur et fidélité, le cas de la fédération Syntec (MEFFID)

Porteur de projet :

Romuald GROUILLE, VALLOREM, EA 5296

Année de l’appel :

2022

Ce projet de recherche a pour objectif d’étudier sur l’influence de la marque employeur sur la fidélité organisationnelle. La Marque Employeur (ME), en tant que promesse d’emploi (Viot et Benraiss-Noailles, 2014) permettant à une organisation de se rendre, unique, distinctive et désirable (Ambler et Barrow), induit deux principales facettes (images perçues). D’une part, une facette externe, perçue par les candidats avant leur entrée dans l’organisation, d’autre part, une facette interne, perçue par des salariés une fois en poste (Lievens, 2007). L'(in)adéquation de ces facettes vaut (ir)respect du contrat psychologique (Rousseau, 1995). Lorsqu’un écart déceptif se forme, l’intention de quitter augmente. Autrement dit, si les promesses véhiculées par la ME ne se vérifient pas en interne, la fidélité envers l’organisation est amoindrie (Charbonnier-Voirin et al., 2018). De rares études ont étudié les effets de la ME sur la fidélité, et uniquement de façon transversale alors même que l’adéquation des facettes induit une dynamique temporelle au travers de l’expérience du collaborateur (Leconte, 2017). En définitive, on en sait très peu sur les mécanismes sous-jacent à la relation ME-fidélité dans le temps (Theurer et al., 2018). Ce travail vise donc à étudier l’évolution des perceptions associée à une ME au cours de la première année d’intégration de jeunes embauchés. Un tel design longitudinal constituerait une première en matière de recherche sur la ME.

L’intégralité de cette présentation est à voir ou revoir en vidéo 

Projet financé à hauteur de 1000€.