Théâtres à recettes et spectacles non payants (1661-1791)

Le volume explore les dynamiques de circulation des personnes et des pratiques artistiques entre les scènes parisiennes payantes (Comédies Française et Italienne, Opéra, théâtres forains) et les spectacles non payants (théâtre de cour, de société et de collège) dans les bornes des privilèges royaux : 1661-1791. Les spectacles non payants, financés par des commanditaires (famille royale, aristocratie, particuliers, jésuites) et réservés à un public choisi, emploient souvent des auteurs et des interprètes professionnels. Comment se produisent les transferts de pratiques artistiques entre ces scènes au fonctionnement essentiellement non lucratif et les théâtres parisiens à recettes ? Comment les artistes se déplacent entre les scènes payantes et non payantes ? Quelles sont les implications matérielles et esthétiques sur le façonnement des spectacles en l’absence de mécanismes de concurrence et de contraintes monopolistes ? Les articles éclairent d’un jour nouveau la transversalité des pratiques dans les scènes considérées, en décloisonnant les barrières disciplinaires qui représentent souvent la contrainte à une approche transversale du spectacle français à cette époque.

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