La révolution de l’écrit. Effets esthétiques et culturels

À l’heure où le numérique fournit un nouveau support technique qui bouleverse notre façon de rédiger les textes et de penser, les chercheurs réunis à l’occasion des deux journées d’étude du 1er au 2 décembre 2020 ont souhaité s’interroger sur les conséquences radicales des révolutions déclenchées par la mise par écrit des témoignages, récits et des apologues transmis par la tradition orale et réfléchir aux effets esthétiques et culturels associés à la matérialité du texte (chapitre, manuscrit, poutre peinte, livre imprimé…).

À la suite des travaux de J Goody et E. Havelock, le livre explore les bouleversements suscités par l’écriture et les effets majeurs qu’ils ont eus sur les modes de pensée. Dans un esprit de pluridisciplinarité, les quatorze chercheurs, réunis dans le cadre du groupe Plantin au Centre d’Études supérieures de la Renaissance de Tours et de la Fédération des Études supérieures sur le Moyen Âge et la Renaissance, conduisent cette exploration en croisant les approches entre Antiquisants, médiévistes, spécialistes de la Renaissance, musicologues et historiens de l’art.

Divisé en quatre chapitres, le livre aborde les questions suivantes : culture orale et écrite sont-elles complémentaires ou exclusives l’une de l’autre ? À quel type d’altérations et de manipulations se prête le discours écrit ? En quoi la mise par écrit a-t-elle permis l’émergence de nouvelles expressions littéraires et musicales ? Quels sont les effets esthétiques et culturels induits par la matérialité du support ?

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