MODAL – Modèles d’Annotation de la modalité à l’oral

Porteur de projet :
Paola PIETRANDREA, Laboratoire Ligérien de Linguistique (LLL) – UMR 7270

Partenaires :
Formes et représentations en linguistique et littérature (FoReLL) – EA 3816 – Poitiers
Laboratoire d’Informatique (LI) – EA 6300 – Tours
Savoirs, Textes, Langage (STL) – UMR 8163 – Lille 3
Center for Language and Cognition – université de Groningen, Pays-Bas
Dipartimiento di Diritto, Economia e Culture – université de l’Insubria, Italie
Dipartimiento di Studi Umanistici – université de Pavie, Italie

Année de l’Appel à projet :
2015

La langue ne sert pas seulement à représenter des états de choses factuels, mais elle témoigne de l’attitude épistémique du locuteur vis-à-vis des représentations encodées dans le discours. L’identification automatique des marqueurs d’attitude épistémique constitue une tâche importante pour la fouille automatique de textes. La première étape vers le développement de systèmes capables de repérer automatiquement les phénomènes de modalisation consiste dans la création de ressources annotées manuellement qui puissent constituer une référence pour l’apprentissage automatique.

Le projet MODAL a deux objectifs :

  • définir un format d’annotation indépendant de la langue pour les constructions épistémiques repérables dans l’oral dialogique ;
  • construire trois ressources pour le français, l’italien et l’anglais consistant en trois corpus d’oral dialogique enrichis par une annotation manuelle des phénomènes épistémiques.

Le caractère innovant du projet consiste à élaborer un schéma d’annotation conçu spécifiquement pour la modélisation de la modalité à l’oral. Pour atteindre cet objectif, le projet MODAL prévoit une collaboration étroite entre les linguistes théoriques et des experts du traitement automatique du langage. La faisabilité du projet est assurée par l’adhésion de plusieurs spécialistes de la modélisation des phénomènes modaux provenant des équipes du LLL de Tours et Orléans, du LI de Tours, du FoReLL de Poitiers, du STL de Lille et des laboratoires étrangers.

Projet financé à hauteur de 5 000 €.

Voir aussi :