[Séminaire Cultures visuelles] Giovanna Zapperi « Défaire la diva : Delphine Seyrig entre vidéo, cinéma et féminisme »

Date : 12/12/2017
Lieu : Université de Tours site des Tanneurs, salle Mame


Giovanna Zapperi est professeure en Histoire de l’art contemporain à l’Université François Rabelais de Tours. Avant sa nomination, elle a enseigné à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Bourges (2010-2017) et à la Humboldt Universität de Berlin, chaire “Rudolf Arnheim” (2007-2009). Elle a été chercheure en résidence à l’Institut d’études avancées de Nantes (2009) et pensionnaire de la Villa Médicis, Académie de France à Rome (2013-2014). Ses recherches se situent à l’intersection entre l’histoire de l’art, les études de genre et la culture visuelle. Giovanna Zapperi a notamment publié L’artiste est une femme. La modernité de Marcel Duchamp, P.U.F. 2012; Lo schermo del potere. Femminismo e regime della visibilità (avec Alessandra Gribaldo), Ombre Corte 2012 et Carla Lonzi. Un’arte della vita (Derive Approdi 2017, traduction française à paraitre). Elle prépare actuellement, avec Nataša Petrešin-Bachelez, une exposition autour de Delphine Seyrig, actrice, vidéaste et féministe qui ouvrira en septembre 2019 au Museo Nacional Reina Sofia à Madrid.

Défaire la diva : Delphine Seyrig entre vidéo, cinéma et féminisme
Actrice, réalisatrice, féministe et co-fondatrice du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, Delphine Seyrig (1932-1990) est une figure singulière dont la trajectoire croise celle de l’histoire du cinéma, de la vidéo et du féminisme. Cette présentation s’intéresse en particulier aux vidéos que Seyrig réalise vers 1975, seule ou en collaboration avec Carole Roussopoulos, Ioana Wieder et Nadja Ringart sous le nom collectif « Les Insoumuses ». Les trois vidéos SCUM Manifesto, Sois belle et tais-toi et Miso et Maso vont en bateau sont exemplaires d’une pratique de la désobéissance qui prend forme à travers un usage politique de la vidéo.

La séance est ouverte à tous sans inscription.