[Colloque international] Femmes écrivains et artistes à l’ombre des grands hommes

Nous porterons notre attention sur des femmes (mère, sœur, épouse, fille, amie, maîtresse…), qui auraient prêté leur plume à un “grand écrivain”, sous une forme plus ou moins créative : du simple travail de secrétariat à une collaboration, à une écriture à deux mains, celle de l’homme pouvant même laisser libre cours à celle de la femme, restée dans l’ombre. Ce thème a le mérite d’approfondir la question de la “paternité” littéraire, tout en s’inscrivant dans une perspective littéraire, historique, sociologique : le statut de la femme écrivain évoluant au fil de temps, il détermine à la fois le rôle et la reconnaissance de la femme aspirant à une activité d’écriture. Du sacrifice consenti à la collaboration forcée, en passant par une dynamique de création littéraire à deux, on peut envisager les différentes formes de participation de la femme à l’œuvre du “grand homme”.
N’oublions pas pour autant les cas possibles d’hommes ou de femmes qui apporteraient, dans l’ombre, leur contribution à l’œuvre d’une “grande femme écrivain”… L’écriture à deux mains peut prendre des formes inattendues, dans un rapport de subordination – sans que le terme soit systématiquement péjoratif – inversée.

Des exemples caractérisés dans le domaine de la musique et des Beaux-Arts complèteront notre panorama.

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