Peindre pour la mémoire

Dans une péninsule bouleversée par les guerres d’Italie, la bataille devient au cours du XVIe siècle un motif croissant de l’iconographie politique alors que l’humanisme, reprenant l’art de la guerre antique, contribue à l’émergence des armées et des États modernes. Les palais de gouvernement, à Rome, Florence ou Venise, comme les résidences de pouvoir d’Italie centrale se couvrent de scènes d’histoire et de cycles peints déclinant les hauts faits passés et présents des propriétaires. Adoptant une approche pluridisciplinaire, cet ouvrage définit des typologies dans ce corpus monumental, qui cristallise enjeux politiques et artistiques, autour d’œuvres conçues comme des lieux pour la mémoire.

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