Psyché à la Renaissance

Auteur : Magali Bélime-Droguet, Véronique Gély, Lorraine Mailho-Daboussi, Philippe Vendrix
Éditeur : Brepols Publishers
Date de publication : août 2013

Laboratoire : CESR – UMR 7323

Texte imprimé des actes du LIIe Colloque international d’études humanistes (29 juin – 2 juillet 2009) organisé par le Centre d’Études Supérieures de la Renaissance et le Centre des Monuments Nationaux – textes réunis et édités par Magali Bélime-Droguet, Véronique Gély, Lorraine Mailho-Daboussi et Philippe Vendrix.

Entre la redécouverte au XIVe siècle du texte des Métamorphoses d’Apulée par Zanobi da Strada et Boccace puis la publication des Amours de Psyché et Cupidon de La Fontaine en 1669, suivis de la tragédie-ballet de Molière, Corneille et Quinault en 1671, la fable de Psyché investit tous les domaines de la littérature, de la philosophie, des arts scéniques et décoratifs, et triomphe dans la société de cour.
Plusieurs publications récentes ont été consacrées à la postérité d’Apulée et à celle de ce récit, les unes dans le domaine de l’histoire de l’art, les autres dans celui de la littérature. La présentation au château d’Azay-le-Rideau, en 2009, d’une exposition originale centrée sur les interprétations de la fable de Psyché dans l’art français à partir de la Renaissance a été l’occasion de confronter ces travaux et d’offrir à la recherche des perspectives nouvelles.
Ce volume, tout en ouvrant sur le devenir du thème jusqu’à l’époque contemporaine, se consacre donc à l’étude d’un processus exemplaire de l’humanisme renaissant : celui par lequel les temps modernes s’approprient un texte antique mal connu pendant le Moyen Âge. La fable de Psyché, contemporaine de la christianisation de l’Empire Romain et tôt christianisée elle-même, offrait à la Renaissance une métaphysique platonicienne, une éducation sentimentale, une mise en scène de la curiosité, et une forme narrative propres à nourrir les réflexions nouvelles sur la notion de sujet et sur les pouvoirs de la fiction.

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