Réseau ISA (Information Spatiale et Archéologique)

ISA est un réseau de concepteurs et d’utilisateurs d’information spatiale en archéologie. Soutenu par le Réseau national des Maisons des Sciences de l’Homme, il a été constitué en 2001 par les laboratoires d’archéologie du CNRS au sein des MSH de Dijon, Lyon, Nice, Tours et Besançon auxquelles se sont associées depuis celles de Toulouse, Nanterre, Clermont-Ferrand, Bordeaux et Montpellier. Au-delà de ces laboratoires qui en assurent le pilotage, le réseau est largement interinstitutionnel avec la participation des membres de la communauté archéologique au ministère de la Culture, à l’Inrap et dans les collectivités territoriales.

Les objectifs du réseau :

Dans le cadre de l’étude des dynamiques spatiales en archéologie, le réseau ISA a pour ambition de contribuer à l’amélioration, la diffusion et le développement collectif des pratiques géomatiques (cartographie, Systèmes d’Information Géographique, télédétection) par la mise en commun de réflexions, de méthodes, de compétences, de savoir-faire et d’outils.

  • Collaboration interinstitutionnelle par la diffusion dans la communauté scientifique et dans les milieux professionnels de l’archéologie.
  • Interdisciplinarité : réunir des géographes et des archéologues faisant appel à la géomatique afin de favoriser les échanges sur :
    • la définition de nouveaux objets de recherche concernant les sociétés du passé ;
    • le transfert de concepts de la géographie dans le domaine de l’archéologie ;
    • la diffusion et l’utilisation de la géomatique dans les divers milieux professionnels de l’archéologie.

Le réseau ISA et la MSH Val de Loire :

La MSH Val de Loire est l’une des têtes de réseau et, à ce titre, membre du comité de pilotage.

Chacune des têtes de réseau a développé des compétences particulières en fonction des besoins de ses terrains d’applications. Pour Tours, il s’agit de :

  • l’archéomatique ;
  • la chaîne opératoire de la fouille à l’exploitation des données ;
  • la prise en considération du temps et de la durée dans les systèmes spatialisés ;
  • les questions urbaines, approche locale, et notions d’échelles site/ville/commune ;
  • la structuration des données, architecture des bases de données (SGBDR).