Archives : Actualités

Organisé par Mirela Altic (Institute of Social Sciences, Croatie), Nicolas Verdier (Géographie-Cités, UMR 8504) et Juliette Dumasy (POLEN)

Informations et Inscriptions

Dans le cadre du nouveau projet collectif de recherche de la plateforme de Melle, une rencontre internationale autour de l’expérimentation de l’économie circulaire ancienne est organisée le 25 juin prochain à Melle (site de Mines d’Argent). Elle donnera lieu à la présentation des différentes expériences en cours ou à venir autour de cette thématique.

Rencontre organisée dans le cadre du Programme Collectif de Recherche « Recycler, réemployer, transformer : expérimenter l’économie circulaire ancienne » et de l’axe « Techniques et Savoir-Faire » de l’IRAMAT UMR 7065

Information et Programme

Organisation : Corinne Cristini et Roxana Ilasca

Employée pour la première fois en 1965 par Dick Higgins, la notion d’intermédialité commence à attirer l’attention des théoriciens et des chercheurs dans un contexte socioculturel de prolifération des supports médiatiques liés aux nouvelles technologies à partir de la fin du XXe siècle. Si, pour Higgins, le concept désignait les pratiques créatives intégrant, d’un côté, des médias purement artistiques et, de l’autre, des outils non familiers au milieu artistique, aujourd’hui, l’intermédialité implique, à l’instar de toute terminologie nouvelle, « une tension entre le désir de préciser son sens et son caractère indéfini » (Prieto, 2017). La notion est très vaste et désigne toute forme d’hybridation et d’adaptation de divers supports, langages et discours. Ce colloque vise ainsi à analyser les multiples formes d’interaction entre les médias au sein des œuvres artistiques, littéraires, cinématographiques, graphiques ou musicales dans les mondes hispaniques contemporains.

Programme et Informations

Le colloque “Derrida face à la norme” s’inscrit dans le cadre de la thématique technique de la norme, projet de recherche interdisciplinaire piloté par Emeric Nicolas, MCF HDR au CEPRISCA – UR UPJV 3911, en partenariat avec l’unité de recherche CERCLL – UR UPJV 4283.

Cette série a été lancée pour étudier les auteurs classés parmi la French theory et identifier les rapports complexes qu’ils entretiennent avec la norme.

En s’intéressant au philosopohe Jacques Derrida (1930-2004), l’équipe pluridisciplinaire composée de spécialistes en droit, philosophie, littérature, analyse du discours, sciences politiques, s’intéresse, parmi les nombreuses thématiques abordées, à celle de la fameuse déconstruction considérée depuis son avènement jusqu’à ces multiples avatars contemporains.

La réception de la pensée derridéenne sera donc au cœur de ce colloque, en faisant également la part belle à la singularité du philosophe et la place qu’il a occupé parmi les auteurs et les acteurs de la French Theory.

Cyril SINTEZ, Maître de conférences HDR en droit privé et sciences criminelles, Université d’Orléans : “Rapport de synthèse. La posture normative de Jacques Derrida”

Programme et Informations

En 2023, le CESR a inauguré une nouvelle méthode de lecture herméneutique des oeuvres de Boccace : la Lectura Boccaccii avec un colloque consacré aux Esposizioni sopra la Comedia di Dante.

Cette expérience se poursuit en proposant une deuxième Lectura Boccaccii, sur un ouvrage qui mérite une lecture systématique, à savoir le De casibus virorum illustrium. Ce recueil de biographies d’hommes illustres occupe environ une vingtaine d’années de la vie de Boccace : commencé au milieu des années 1350 et terminé dans une première phase au cours des années 1360, il fut ensuite repris et révisé peu avant sa mort (1375). Le De casibus se compose de 9 livres pour un total de 174 chapitres dans lesquels Boccace retrace les malheurs les plus célèbres survenus dans l’histoire de l’humanité, de la création au XIVe siècle.

Nous proposons d’attribuer une lecture pour chaque livre avec un résumé. La discussion autour de chaque livre de l’oeuvre s’ouvrira par une introduction générale aux thèmes et à la structure du livre. Pour chaque livre, il y aura une présentation générale, une analyse biographique et narrative et une étude des thèmes moraux introduits et discutés par Boccace.

Informations et Programme

Journée d’étude organisée par Marion Boudon-Machuel, INHA, Pascale Charron, CESR, et Elsa Gomez, Musée des Beaux-Arts de Tours

Programme et Informations

Séminaire de l’axe de recherche organisé par Vladimir Agrigoroaei (CNRS-CESCM, Université de Poitiers), Élise Boillet (CNRS-CESR, Université de Tours), Stéphan Geonget (CESR, Université de Tours), Hélène Michon (CESR, Université de Tours)

Informations et programme

Journée organisée par CITERES, équipe CoST et le GiS Démocratie et participation : axe 4 « Démocratiser l’économie et le travail »

Comité d’organisation : Viviane Albenga, Maria Ines Fernández-Alvarez, Ada Reichhart.

Les “grèves des femmes” développées en Pologne et en Argentine entre fin 2016 et début 2017 se sont rapidement étendues à plus de 50 pays pour dénoncer les violences quotidiennes contre les femmes, donnant naissance à un mouvement connu sous le nom de “8M ». À partir de slogans tels que “Si notre travail ne vaut rien, produisez sans nous” ou “Nous faisons bouger le monde”, ces mobilisations massives ont articulé des revendications contre la violence patriarcale et pour les droits reproductifs des femmes, avec des demandes liées aux formes d’oppression dérivées de la division sexuelle du travail et de la place des femmes dans l’économie, en reliant les nouvelles formes d’exploitation aux dynamiques de la violence masculine.

Ces mobilisations ont ainsi permis d’élargir la notion de grève pour inclure les formes hétérogènes de travail qui caractérisent le capitalisme contemporain, au-delà de celles liées au travail salarié et formel, pour inclure d’autres modalités, telles que le travail informel et précaire, les diverses activités qui composent l’économie populaire, le travail associatif et d’autres formes de travail non salarié, ainsi que le travail domestique et reproductif. Par conséquent, la grève a été comprise comme faisant partie d’une résistance plus large à la logique d’accumulation néolibérale et à la précarité de la vie, soulignant la nature transversale et intersectionnelle de ces luttes qui actualisent et approfondissent des débats et des revendications historiques du féminisme développées au moins depuis les années 1970 relatifs à la division sexuelle du travail, le travail domestique et reproductif, les inégalités dans l’accès au marché du travail, la ségrégation entre les sexes et la féminisation de la pauvreté. En même temps, il revisite les discussions clés de la théorie féministe qui ont contribué à une compréhension plus critique et plus complexe de la notion même de travail: ce qui constitue le travail, qui travaille, dans quelles conditions et comment la valeur du travail est mesurée. Cette réflexion est allée de pair avec des luttes, des initiatives et des actions en faveur de l’émancipation des femmes, fondées sur de nouvelles façons d’imaginer leur travail.

Entrée libre sur inscription

Informations, programme et inscription