Archives: Actualités

  • [Colloque international] Traduire Annie Ernaux. Perspectives socio-stylistiques

    [Colloque international] Traduire Annie Ernaux. Perspectives socio-stylistiques

    Ce colloque s’inscrit dans le cadre du projet TRANSILANGUE, financé par le laboratoire POLEN (Université d’Orléans) et porté par Laélia Véron.

    « Traduire Annie Ernaux, c’était stimulant mais pas facile. Elle a un style très spécial. Quand on dit qu’elle écrit simplement, ce n’est pas vrai. Ce n’est pas plat ». C’est ainsi que le traducteur Hector Poullet, évoque les difficultés qu’il a rencontrées lorsqu’il a cherché à transposer le style ernausien au créole (déclaration à l’AFP, avril 2023). Avec cette traduction (Plas-la, Caraïbéditions, 2023), menée à l’initiative des éditions Gallimard, Annie Ernaux est ainsi devenue la première personne non-antillaise à être traduite de son vivant en créole. De même, la traductrice espagnole Lydia Vázquez déclare à propos de La Place « C’est un livre, comme tous les livres d’Annie, qui a l’air d’adopter une écriture plate, une écriture blanche, comme on la décrit souvent. Pourtant, c’est une écriture qui est très exacte. Il faut donc essayer d’être aussi précis et juste qu’elle, ce qui n’est pas évident. Ce sont des textes difficiles à traduire » (entretien avec Marion Mergault, Le Petit Journal, publié le 02 février 2024).

    Appel à communication

    Télécharger l’appel à communication complet

    Informations

    Informations

     

  • [Conférence participative] La langue dans/de Ernaux : comprendre, traduire, (ré)écrire (II)

    [Conférence participative] La langue dans/de Ernaux : comprendre, traduire, (ré)écrire (II)

    Conférence organisée dans le cadre du projet Transilangue par Laélia Véron et Biagio Ursi (Université d’Orléans). 

    « Tout ce qui touche au langage est dans mon souvenir motif de rancœur et de chicanes douloureuses, bien plus que l’argent » écrit Annie Ernaux dans La Place (1984). Dans les récits d’Ernaux, la langue est le symbole du passage d’un monde social à un autre, mais aussi ce que crée l’autrice, l’outil avec lequel elle choisit de représenter le monde. 

    Elle s’attachera à la question de la traduction de la célèbre “écriture plate”, théorisée par Annie Ernaux dès La Place (« Aucune poésie du souvenir, pas de dérision jubilante. L’écriture plate me vient naturellement, celle-là même que j’utilisais en écrivant autrefois à mes parents pour leur dire les nouvelles essentielles  ») et reprise dans son discours de réception du prix Nobel en 2022 (« J’ai adopté, à partir de mon quatrième livre, une écriture neutre, objective, “plate” en ce sens qu’elle ne comportait ni métaphores ni signes d’émotion »).

    Informations

  • [Conférence] Comment obtenir le prix Nobel ? Rencontre avec la sociologue de la littérature Paola Boué

    [Conférence] Comment obtenir le prix Nobel ? Rencontre avec la sociologue de la littérature Paola Boué

    Conférence organisée dans le cadre du projet Transilangue (laboratoire POLEN/ Université d’Orléans) porté par Laélia Véron

    Le monde des lettres a longtemps été marqué par ce que Pierre Bourdieu a appelé l’« idéologie du créateur incréé », à savoir le mythe selon lequel le talent littéraire et créatif serait tout bonnement inné chez l’écrivaine. 

    À rebours de cet a priori encore trop présente dans nos imaginaires collectifs, la sociologie de la littérature entend rappeler le rôle des nombreux intermédiaires intervenant dans la création d’une “grande écrivaine” ou d’un “grand écrivain” : de la maison d’édition nationale aux maisons d’édition traductrices, en passant par les critiques littéraires et bien sûr, les prix littéraires nationaux et internationaux.

    Comment fonctionne ce système de prix ? Quel peut être son effet sur une carrière littéraire ? Suffit-il d’avoir du talent pour obtenir un prix littéraire ?

    La sociologue de la littérature Paola Boué reviendra, dans cette conférence ouverte à toutes et à tous et animée par Laélia Véron, sur les différents modes de consécration littéraire afin de comprendre les conditions sociales favorisant l’obtention de prix littéraires. Elle explicitera, entre autres, le fonctionnement social des prix les plus connus : prix Renaudot, prix Goncourt, prix Nobel.

    La conférence aura lieu le 17 janvier 2025, de 18h30 à 20h, à la librairie des Temps Modernes (57 Rue Notre Dame de Recouvrance, 45000 Orléans).

    Informations

  • [Séminaire PLCS-L&O] Pratiques Langagières, Construction des savoirs – Littéracies et Oralité

    [Séminaire PLCS-L&O] Pratiques Langagières, Construction des savoirs – Littéracies et Oralité

    La compétence orale en L2 : entre prise en compte de l’égo phonétique et propositions didactiques.

    avec Charlotte Alazard-Guiu, NPL, Université de Toulouse II

    Dans le cadre du « Mooc Pratiques de l’enseignement de la prononciation en FLE » (Billières et al, 2018), nous avons abordé le concept d’ego phonétique, défini comme la conscience que nous avons, en tant que locuteur de notre langue maternelle, de notre identité sonore. Confronté aux sonorités de la langue étrangère, notre ego phonétique se trouve chamboulé, déstabilisé par une mélodie, un rythme et des consonances inhabituelles. En effet, notre cerveau filtrerait la réalité sonore en fonction des catégories de la langue maternelle mises en place pendant la petite enfance (cf. métaphore du crible phonologique Troubetzkoy,1938, Intravaia, 2000 ; Dodane, 2003, Billières, 2005).

    Informations

    Lien Teams

  • [Séminaire PLCS-L&O] Pratiques Langagières, Construction des savoirs – Littéracies et Oralité

    [Séminaire PLCS-L&O] Pratiques Langagières, Construction des savoirs – Littéracies et Oralité

    “Le développement longitudinal de marqueurs discursifs à l’oral par des apprenant·e·s du français L2 en formation pour des métiers manuels”

    avec Anita Thomas, Français langue étrangère, CeDiLE, Université de Fribourg

    Dans de cette contribution je présenterai quelques résultats du projet de recherche. Digitalisation, Corpus, Interaction (DiCoi https://centre-plurilinguisme.ch/fr/recherche/Dicoi) dont le but était de développer des séquences didactiques sur certains aspects de l’interaction, notamment les marqueurs discursifs à partir de corpus de français parlé (FLEURON, OFROM). Ces séquences ont ensuite été testées en classe auprès d’élèves en formation professionnelle des métiers manuels. Un deuxième but du projet était de décrire le développement du français des élèves avec un parcours de
    migration de manière longitudinale sur deux ans. Le projet a été mené en Suisse romande dans 10 classes mixtes de jeunes migrant·e·s (niveau intermédiaire ±B1) et de francophones en difficulté scolaire.Cette contribution sera consacrée à la présentation de la didactisation de quelques marqueurs discursifs tels que genre, bon, bien, du coup puis de leur production chez les jeunes migrant·e·s. Les résultats montrent une grande variation entre les apprenant·e·s et l’utilisation des marqueurs enseignés et analysés.

    Pour plus d’informations

    Lien Teams

  • [Journée d’étude] le fleuve

    [Journée d’étude] le fleuve

    Journée d’étude dans le cadre du séminaire « Journée thématique, co organisation et animation » sous la conduite de Claire Sicard et Pascale Charron, organisée par les étudiants de M1 Renaissance du CESR.

    Organisé par Mélody David, Rémi Desroches, Mathilde Jaconelli, Sarah Le Goffic, Alizée Levacher, Ines Marques et Guillaume Richard

     

     

    Information et programme

  • [Rencontre] Laélia Véron : “Trahir et venger”

    [Rencontre] Laélia Véron : “Trahir et venger”

    Les récits de  personnes ayant connu une forte mobilité sociale se sont multipliés ces dernières années. Comment expliquer un tel succès ? Peut-on à la fois trahir les siens, en changeant de classe sociale, en adoptant d’autres valeurs, voire une autre identité, tout en prétendant les venger en leur rendant une parole publique ?

    Pour répondre à ces questions, la Maison des Sciences de l’Homme Val de Loire, en partenariat avec la librairie L’Oiseau-Vigie, aura le plaisir de recevoir Laélia Véron le mardi 21 janvier 2025 à 18h pour son ouvrage Trahir et venger : Paradoxes des récits de transfuges de classe” (La Découverte, 2024), co-écrit avec Karine Abiven.

    Les récits de transfuges de classe – c’est-à-dire des personnes ayant connu une forte mobilité sociale, souvent ascendante – se sont multipliés ces dernières années, dans des domaines divers (littéraire, sociologique, politique, médiatique) et sur des supports variés (livres, journaux, réseaux sociaux). Comment expliquer un tel succès ? C’est que le récit de transfuge traite aussi bien d’enjeux collectifs (la place des classes populaires, les injustices et les possibilités de réparations sociales) que d’enjeux personnels (le parcours de vie singulier, l’identité fractionnée, l’acceptation de soi), dans une perspective souvent présentée comme politique.

    Peut-on à la fois trahir les siens, en changeant de classe, en adoptant d’autres valeurs, voire une autre identité, tout en prétendant les venger, en leur offrant un espace de représentation, en leur rendant une parole publique dont ils et elles sont privées ? Tel est le principal paradoxe du discours de transfuge qui prétend porter une parole populaire mais qui peut être accusé de la confisquer.
    En adoptant les outils de l’analyse du discours, ce livre interroge les ambitions du récit de transfuge de classe. Est-il un contre-récit, qui s’oppose aux récits dominants, ou bien est-il devenu, malgré lui, un récit mythique, récupéré par le storytelling médiatique et politique libéral ?

    Laélia Véron est maitresse de conférences en stylistique et langue française à l’université d’Orléans (POLEN), docteure en langue et littérature françaises, agrégée de lettres modernes et diplômée de l’ENS de Lyon. Elle travaille sur les liens entre langage et pouvoir. Elle est également chroniqueuse pour la radio et enseignante en milieu carcéral.

    Entrée libre et gratuite dès 18h.

    Retour en images

  • [Formation] GitLab

    [Formation] GitLab

    Complémentaire à la formation ‘git de survie’, cette formation sera centrée sur l’outil GitLab. Elle proposera une prise en main de la plateforme au travers d’exercices pratiques.  A la fin de la journée, vous saurez participer au développement d’un projet collaboratif avec GitLab.

    Public visé

    Ingénieurs, techniciens, enseignants-chercheurs, chercheurs, doctorants des universités de Tours et Orléans.

    Cette formation s’adresse en priorité à des personnes qui manipulent du code source (tous niveaux).  Les personnes qui sont amenées à utiliser GitLab ou GitHub pour écrire de la documentation sont également bienvenues.

    Intervenants

    Contenu

    Gitlab :

    • Présentation de l’outil (création et configuration de projet)
    • Administration (membres, rôles)
    • Prise en main de l’interface
    • Gestion de projets
    • “Branches”
    • “Merge requests”
    • CI avec GitLab pages

    Prérequis

    • ne pas être allergiques à la ligne de commande
    • notions de base de git (‘add’, ‘commit’, ‘push’)
    • outil git installé sur votre machine

    Inscriptions

    La formation est complète. Les inscriptions sont à présent closes.

    Informations : Clément Plancq

  • [Groupe de travail sur le XIXe siècle] Dumas et “Le Comte de Monte-Cristo”

    [Groupe de travail sur le XIXe siècle] Dumas et “Le Comte de Monte-Cristo”

    Cette séance sera l’occasion d’accueillir Sylvain Ledda, professeur de littérature du XIXe à l’université de Rouen, qui viendra nous parler de ses travaux sur Dumas et, en particulier, sur Le Comte de Monte-Cristo.

    Organisation : Stéphanie Carrez et Sophie Mentzel

    Informations

  • [Journée d’étude] Catégories tout terrain : penser local/penser global

    [Journée d’étude] Catégories tout terrain : penser local/penser global

    Au cours de cette journée, nous souhaiterions poursuivre un dialogue avec ce qui avait été réengagé dans l’ouvrage d’hommage à Claudine Friedberg, dans l’introduction duquel les acquis, l’épaisseur théorique, méthodologique et é pistémologique ainsi que les voies ouvertes par l’ethnoécologie engageaient à revisiter l’ethnoscience et à poursuivre l’exploration des changements que vivent les populations ici et ailleurs, à nuancer l’étude des classifications populaires en mettant en lumière leur variabilité, une fluidité des processus cognitifs, une dimension polysémique, polynomique et interdisciplinaire des catégories. Il y était question enfin, de concevoir l’interdisciplinarité comme horizon et engagement.

     

    Informations et Programme