Archives: Actualités

  • [Séminaire] Comment s’expose l’archè-tecture dans l’œuvre de Gordon Matta-Clark ?

    23 janvier 2014 – 9h30-12h30 – ENSA Bourges

    Intervention de Roula Matar-Perret (architecte, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette)

    Présentation et programmation complète sur le site d’Intru.

    Le séminaire est ouvert à tous. Informations : l-architecture-exposee@ensa-bourges.fr

  • [Journée d’étude] Comment exposer l’architecture ? Des Radicaux à l’architecture computationnelle

    Dans le cadre du séminaire  “L’objet de l’exposition : l’architecture exposée” organisé à l’Université de Tours, l’Ecole Supérieure d’Art de Bourges et le FRAC Centre.

    5 décembre 2013 – 14h-17h30 – Les Turbulences – Frac Centre, Orléans

    Rencontre autour des expositions ArchiLab 2013 « Naturaliser l’architecture » et Architectures expérimentales présentées aux Turbulences – Frac Centre, avec : Laurence Fontaine, scénographe des expositions, Emmanuelle Chiappone-Piriou, assistante au commissariat pour Archilab 2013 et chargée de programmation aux Turbulences – Frac Centre, Ludovic Lalauze, directeur technique aux Turbulences – Frac Centre.

    Présentation et programmation complète sur le site d’Intru.

    Le séminaire est ouvert à tous. Informations : l-architecture-exposee@ensa-bourges.fr

     

  • [Séminaire] Rencontre autour de l’exposition « Les Organisations d’espaces de Jean-Michel Sanejouand : 1967-1974"

    Dans le cadre du séminaire  “L’objet de l’exposition : l’architecture exposée” organisé à l’Université de Tours, l’Ecole Supérieure d’Art de Bourges et le FRAC Centre. De 16h30 à 18h00 à La Box, ENSA Bourges.

    Présentation et programmation complète sur le site d’Intru.

    Le séminaire est ouvert à tous. Informations : l-architecture-exposee@ensa-bourges.fr

  • L’IRAMAT participe aux “Dossiers de l’Archélogie”

    Le dernier numéro (n°360) des Dossiers de l’Archéologie est consacré aux monnaies gauloises. Il présente les récents progrès de la numismatique celtique et plus largement l’histoire économique et monétaire des celtes.

    La coordination scientifique a été assurée par Sylvia Nieto-Pelletier, chargée de recherche à l’Institut de Recherche sur les ArchéoMAtériaux (IRAMAT – UMR 5060). Bernard Gratuze et Charlotte Parisot-Sillon ont également contribué à ce numéro.

    Consultez le sommaire du numéro.

  • [Journée d’études] Cheminements biographiques et engagements écologiques : quels ajustements ?

    La cause environnementale a aujourd’hui acquis une portée internationale depuis la naissance des mouvements écologistes du 19e siècle et s’infiltre dans le quotidien de chacun. Cette journée d’étude abordera les processus individuels qui conduisent à un engagement au nom de la défense de la nature. Nous envisagerons comment un parcours biographique s’infléchit au nom d’une cause commune en partant des parcours d’individus qui modifient leurs pratiques afin d’établir une cohérence entre le projet de contribuer à la protection de la nature et des actions au quotidien.

    De 9h30 à 16h15 – Université François-Rabelais, 3 rue des Tanneurs, Tours – Salle 310

    Programme complet sur le site de CITERES.

  • [Journée d’étude] La Désillusion Comique : Bruits & sons autour de la représentation dans les théâtres européens à l’époque moderne

    [Journée d’étude] La Désillusion Comique : Bruits & sons autour de la représentation dans les théâtres européens à l’époque moderne

    Partenariat IRCL (UMR 5186) – CESR, équipe « Scène européenne » (UMR 7323), avec le soutien de l’IUF.

  • [Journée d’étude] Couleur et lumière : de l’émanation du divin à la réception des lumières

    [Journée d’étude] Couleur et lumière : de l’émanation du divin à la réception des lumières

    Journée de 9h30 à 17h00.

    Présidents de séance : Maurice Brock et Philippe Lorentz

  • Séminaire MSH : Les CMS, systèmes de gestion de contenu web

    Organisé dans le cadre du séminaire de l’atelier numérique de la MSH “Pratiques numériques en SHS”

    Cette deuxième session du 12 décembre 2013 (de 14h00 à 17h00) sera consacrée aux CMS.

    Programme :

    > CMS : What else ? Réflexions autour de l’outil CMS dans la recherche en SHS par Stéphane Loret (ingénieur en Humanités numériques à la MSH Ange Guépin de Nantes).

    > Présentation croisée des CMS WordPress et Drupal par Virginie Meynier (webmestre à l’IRHT à Orléans) et Benoist Lawniczak (responsable du Pôle informatique du projet RIHVAGE au CESR à Tours).

    A Tours : rendez-vous à la MSH Val de Loire – 33 rue Ferdinand de Lesseps – Salle 147
    A Orléans : session en visioconférence : rendez-vous salle Prony sur le site de Polytech Galilée – 12 rue de Blois

     

    Compte-rendu

    Qu’est-ce qu’un CMS ?

    Un Content Management System (CMS), ou système de gestion de contenu, est un type de logiciels permettant de mettre en place et de faire fonctionner des sites web de manière interactive. Les CMS fournissent une infrastructure permettant une gestion collective de contenus (textuels, iconographiques, vidéos…). Plus d’une centaine de CMS sont disponibles sur le marché, Drupal et WordPress comptant parmi les cinq les plus utilisés. Ce sont tous deux des CMS généralistes, qui permettent de gérer tous types de contenus (contrairement à Omeka, par exemple, surtout utile pour gérer des collections d’objets, notamment iconographiques). Le choix d’un CMS pour créer un site web dépend du type de site web désiré, des contenus à héberger, de la structure du site, de ses fonctionnalités, etc.

    Drupal est un logiciel opensource dont la première version date de 2000. Il est conçu dès l’origine comme modulaire : son noyau est très réduit et il est nécessaire d’installer des modules pour ajouter des fonctionnalités. Ce fonctionnement en fait un CMS hautement personnalisable, et de ce fait réputé difficile à prendre en main. Les sites du Louvre, de France télévisions ou de l’université de Pennsylvanie sont gérés par Drupal.
    WordPress, créé en 2003, est de son côté un CMS très largement utilisé (19 % du web et 59 % des sites réalisés avec un CMS sont en WordPress). À l’origine simple moteur de blog, il a évolué vers des fonctionnalités plus variées, basées sur un fonctionnement modulaire. Les sites de l’université Des Moines, des blogs du monde.fr ou Typographica sont gérés grâce à un moteur WordPress.

    Quelles possibilités offrent les CMS ?

    Selon les CMS utilisés, il est possible de gérer des types de contenus particuliers de manière native : galeries d’images, vidéos, calendriers, etc. De nouvelles fonctionnalités peuvent être intégrées grâce au développement permanent de nouveaux modules et de nouvelles fonctionnalités par les communautés de développeurs respectives des deux CMS.
    Concernant les questions d’accessibilité, les CMS ne fournissent aucun moyen technique « clef en main » pour faciliter l’accessibilité des contenus en fonction des handicaps, des outils numériques utilisés ou encore des disparités linguistiques. Mais une série de « bonnes pratiques » faciles à mettre en œuvre et recommandées par les communautés d’utilisateurs existe.
    Pour faciliter la recherche d’informations des internautes, il est possible de mettre en place un moteur de recherche interne au site – visiblement plus performant nativement sur Drupal que sur WordPress –, ainsi qu’un système de classement des contenus par catégories hiérarchisées et/ou par tags (mots clés) transversaux, non hiérarchisés. Pour éviter une multiplication incontrôlée de ces catégories, il est recommandé de les intégrer au workflow, et d’en interdire la création aux simples contributeurs.
    D’autres modules permettent la mise en place de fonctionnalités diverses : amélioration du référencement des pages grâce à des modules de réécriture d’url ; ajout de flux de syndication (par exemple à Calenda) ; outils de partage sur les médias sociaux, pour dynamiser les pages et les rendre plus interactives ; modules de statistiques de consultation.
    La création d’un site multilingue relève d’un choix éditorial. Cette fonctionnalité est gérée par des modules complémentaires dans les deux logiciels. À savoir que cela influera sur la manière de gérer le site au quotidien ainsi que sur sa lourdeur de fonctionnement.

    Comment utiliser WordPress et Drupal ?

    L’interface d’administration de WordPress est réputée pour sa simplicité de fonctionnement et sa facilité de prise en main par l’utilisateur non technicien. Pour manipuler le contenu de manière collective, il est nécessaire, que ce soit dans Drupal ou WordPress, d’établir une taxonomie définissant plusieurs états des documents (« brouillon », « à valider », etc.), ou de mettre en place un workflow pour que les contenus puissent être vérifiés avant d’être publiés, comme dans toute chaîne éditoriale.
    À la création d’un site, il faut choisir les modules à installer en plus du noyau. Ensuite vient le choix du thème (couleurs, disposition des colonnes, police de caractères, etc.) plus ou moins personnalisable. Enfin, l’agencement des pages, à paramétrer avec des choix de templates, permet de déterminer les menus de navigation du site. Drupal offre en sus la possibilité de paramétrer la structuration des types de contenu (date, lien, url, etc.), ce que n’offre pas WordPress, moins contraignant en cela pour l’utilisateur.
    La gestion des fichiers et des images est similaire dans Drupal et WordPress.
    Pour garantir la mobilité des contenus (un même contenu consultable sur écran d’ordinateur, mais aussi sur smartphone ou tablette…), il convient d’utiliser des thèmes prédéfinis en responsive design qui permettent d’adapter automatiquement la visualisation du site aux différentes formes et tailles d’écrans.

    Conclusion

    WordPress et Drupal sont deux CMS très complets, évolutifs et faciles d’utilisation. En revanche, leur évolution comme leur maintenance demandent un certain nombre de compétences techniques : développement front-end, langages Html, Css, Js, Php et Mysql, connaissances en webdesign. Dans tous les cas de création de site Internet, il est nécessaire d’élaborer un cahier des charges qui reprend précisément les types de contenus, la structure et les fonctionnalités attendus.
    Voir également les sites web gérés par les intervenants : site de l’IRHT (Drupal) et site du projet RIHVAGE (WordPress).

    Pour aller plus loin :

    Cyprien Roudet – Drupal 7 : Créer un site internet avec un CMS pas comme les autres
    Utiliser WordPress comme logiciel gestionnaire de collections numériques : mode d’emploi
    Exemple de cahier des charges pour la réalisation d’un site Internet – Proposé par : www.petitefabriqueduweb.com

  • Symposium franco-japonais (LLL – NINJAL)

    L’objectif de ce symposium est de comparer les pratiques et les méthodes concernant le traitement et l’analyse des données sonores. Trois jours durant, linguistes, didacticiens et conservateurs partageront leur savoir-faire et leur expertise dans le domaine des ressources en matière de corpus oraux. La collecte, l’archivage, la transcription, l’exploitation scientifique, les applications didactiques et la diffusion publique seront débattus selon les thématiques consignées dans le programme.

    Cette manifestation bénéficie du soutien de la Bibliothèque nationale de France, de la Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France, de l’IRCOM (consortium Corpus Oraux et Multimodaux d’HUMA-NUM), de la Maison de la Culture du Japon à Paris, de l’Association des Enseignants de Japonais en France et de la Société Japonaise de Didactique du Français.

    Inscription obligatoire dès que possible.
    Programme et informations pratiques sur le site du LLL.

  • La femme artiste, une figure de la subversion ? Réflexions sur la créativité féminine au passage du XIXe au XXe siècle – Charlotte Foucher-Zarmanian

    La femme artiste, une figure de la subversion ? Réflexions sur la créativité féminine au passage du XIXe au XXe siècle – Charlotte Foucher-Zarmanian

    Au passage du XIXe au XXe siècle, la dichotomie masculin/féminin où l’homme serait dévolu à la création et la femme cantonnée à la procréation bat son plein mais commence progressivement à s’effriter et à se troubler. À côté de la féministe, l’auteure ou la sportive, la femme artiste constitue l’une de ces figures intermédiaires susceptible de subvertir, c’est-à-dire de remettre en question, voire de renverser, l’ordre établi des genres. Dans un climat extrêmement hostile à une émancipation du féminin, visant clairement à exclure la femme du champ créatif, cette séance sera l’occasion de revenir sur la pluralité des stratégies envisagées et déployées par ces femmes. À l’appui des méthodologies culturelles et du genre, nous verrons ainsi dans quelle(s) mesure(s), elles choisissent d’assimiler le discours normatif ambiant ou, de manière plus transgressive, de contourner le réseau artistique androcentrique mis en place.

    L’intervention “La femme artiste, une figure de la subversion ? Réflexions sur la créativité féminine au passage du XIXe au XXe siècle” sera suivie d’un débat.

    Charlotte Foucher Zarmanian est docteure en histoire de l’art, ATER à l’université François-Rabelais de Tours (InTRu).

    Présentation complète sur le site de INTRU.

    Rendez-vous mardi 19 novembre 2013, 17h-20h, salle 325. Comme chaque séance, le séminaire est ouvert à tous sans inscription.
    Consultez la programmation complète du séminaire 2013-2014.