Auteur/autrice : valerie.previtali

  • Reccloscopio VII

    Reccloscopio VII

    La collection Reciclosicoios est une archive vivante de la gestation et de l’évolution des études sociales sur les déchets et le recyclage en Argentine et en Amérique latine. Chaque édition propose une sélection de la production académique la plus et la récente et la remarquable et en pris en compte de nouveaux thèmes et débats, ainsi que des perspectives théorico-méthodologiques, ce qui fait en un nouveau domaine organisé. Cette septième édition ne fait pas exception, soulignant par exemple l’expansion du modèle croissant d’économie ; ou la productivité d’approches telles que l’écologie, l’intersectionnalité et l’analyse basée sur l’image. Mais Recicloscopio VII se distingue en outre par l’extension des limites du domaine à l’échelle transcontinentale aux sociétés situées en Afrique, en Asie et en Europe.

  • Alfred, Henry et Louis Dauvergne (1824-1937), expansion et réussite d’un cabinet d’architectes

    Alfred, Henry et Louis Dauvergne (1824-1937), expansion et réussite d’un cabinet d’architectes

    L’ouvrage d’Olivier Prisset, chercheur associé à l’InTRu, intitulé Alfred, Henry et Louis Dauvergne (1824-1937), expansion et réussite d’un cabinet d’architectes vient de paraître aux éditions Honoré Clair. Il s’agit de la publication de sa thèse de doctorat, effectuée sous la direction de Jean-Baptiste Minnaert, professeur à Sorbonne-Université.

    “Comment un architecte, ancien élève de l’École des beaux-arts de Paris, fait-il carrière en province dans la France de 1850 ? De quelle manière, une fois fortune faite, parvient-il à transmettre sa clientèle à ses fils afin qu’ils puissent assurer sa succession ? Comment évoquer le cadre de leur activité, le profil de leurs employés et les stratégies professionnelles qu’ils développent ?

    Cette monographie résulte de l’étude des 80 mètres linéaires d’archives du cabinet créé par Alfred (1824-1885), Henry (1848-1917) et Louis Dauvergne (1852-1937).

     

     

     

  • A la table du Château de Chambord

    A la table du Château de Chambord

    Procédé de construction majeur du Moyen Âge et de l’époque moderne, le pan de bois caractérise toujours de nombreux édifices ou vestiges, tant en ville qu’à la campagne. Longtemps qualifiée de mineure ou vernaculaire, cette technique de charpenterie est désormais au cœur d’études récentes menées par des archéologues, historiens de la construction, chercheurs à l’Inventaire ou architectes faisant apparaître de nombreuses questions.

    Que révèle-t-elle de l’économie de la construction ? Quelles techniques se perpétuent au fil des siècles ? Quels procédés novateurs apparaissent ? Quels sont les savoir-faire locaux ? Quelle place occupent les décors dans ces types d’édifices ? Quelle est l’influence du pan de bois sur le développement des bourgs ou des villes et sur l’évolution des modes d’habitation ?

    En s’intéressant aux pans de bois édifiés en contexte rural et urbain, en France et en Europe, ce livre explore son évolution du XIIIe au XIXe siècle. L’apport combiné des inventaires et de l’archéologie permet notamment d’offrir un nouvel éclairage pour amener à une compréhension approfondie de l’architecture en pan de bois et ainsi révéler un patrimoine mésestimé et menacé dont la préservation revêt un enjeu important.

     

     

  • Bâtir en pan de bois

    Bâtir en pan de bois

    Procédé de construction majeur du Moyen Âge et de l’époque moderne, le pan de bois caractérise toujours de nombreux édifices ou vestiges, tant en ville qu’à la campagne. Longtemps qualifiée de mineure ou vernaculaire, cette technique de charpenterie est désormais au cœur d’études récentes menées par des archéologues, historiens de la construction, chercheurs à l’Inventaire ou architectes faisant apparaître de nombreuses questions.

    Que révèle-t-elle de l’économie de la construction ? Quelles techniques se perpétuent au fil des siècles ? Quels procédés novateurs apparaissent ? Quels sont les savoir-faire locaux ? Quelle place occupent les décors dans ces types d’édifices ? Quelle est l’influence du pan de bois sur le développement des bourgs ou des villes et sur l’évolution des modes d’habitation ?

    En s’intéressant aux pans de bois édifiés en contexte rural et urbain, en France et en Europe, ce livre explore son évolution du XIIIe au XIXe siècle. L’apport combiné des inventaires et de l’archéologie permet notamment d’offrir un nouvel éclairage pour amener à une compréhension approfondie de l’architecture en pan de bois et ainsi révéler un patrimoine mésestimé et menacé dont la préservation revêt un enjeu important.

     

     

  • Le Laocoon entre Michel-Ange et Raphaël

    Le Laocoon entre Michel-Ange et Raphaël

    En 1506, un groupe statuaire antique représentant le prêtre troyen Laocoon et ses deux fils attaqués par des serpents est exhumé à Rome. Si les conséquences à l’échelle européenne de cette découverte ont abondamment été étudiées, l’une de ses toutes premières répercussions dans la ville même de son exhumation reste méconnue. De manière inattendue, on la doit à un jeune peintre, entré au service du pape en 1508 : Raphaël. Dans quelques-unes de ses Madones, le peintre reprend la posture, le port de tête ou la bouche ouverte du protagoniste et l’adapte à l’Enfant Jésus. Tout en veillant à conserver la trace de certaines caractéristiques de l’antique, Raphaël introduit de nombreuses transformations avec des changements de point de vue, des retournements gauche-droite ou des modifications de position d’un membre. Ainsi il permet au spectateur attentif de reconnaître le prestigieux modèle antique sous les modifications qui le dissimulent et ouvre la voie à divers peintres qui, à leur tour, durant les premières décennies du XVIe siècle imitent le Laocoon dans leurs Madones.
    Grâce à l’analyses comparative de nombreuses œuvres, ce livre met en lumière les différents mécanismes de l’imitation ainsi que son lien avec la copie et l’émulation, et montre comment Raphaël combine ressemblances et différences de façon à rivaliser non seulement avec les sculpteurs antiques, mais aussi avec son contemporain Michel-Ange.

     

     

  • Noires origines. L’Afrique et la création du monde moderne

    Noires origines. L’Afrique et la création du monde moderne

    L’essor de l’ère moderne, avec les grandes découvertes et l’établissement de nos sociétés telles que nous les connaissons, prend traditionnellement l’Europe comme point de départ et centre de ce phénomène. Or, c’est en Afrique que l’on trouve les origines de ces profonds changements, une vérité encore largement ignorée. Cet essai captivant couvre près de six siècles d’histoire et redonne une place centrale au continent africain dans le récit du monde moderne. Il nous emmène à la rencontre de figures historiques méconnues – empereurs ayant tenu tête aux puissances européennes du XVIIème siècle, riches marchands commerçant avec l’Asie, héros de la libération des esclaves haïtiens – et nous fait comprendre les bouleversements socio-économiques liés au commerce de l’or, du sucre, du tabac et du coton, et surtout à la traite de millions d’Africains.
    Mais plus que des éléments inédits, c’est un changement nécessaire de paradigme sur notre histoire que nous propose Howard W. French au travers de cet ouvrage riche, documenté et passionnant.

     

     

  • De l’oratoire Notre-Dame au prieuré des Sept-Dormants

    De l’oratoire Notre-Dame au prieuré des Sept-Dormants

    Cet ouvrage a été financé par la DRAC Centre-Val de Loire, la Ville de Tours, l’UMR 7324 CITERES/LAT et le programme ANR-DFG Coenotur.

    Cet ouvrage rend compte de l’étude des terrasses occidentales de l’ancien monastère de Marmoutier situé sur la rive droite de la Loire, légèrement en amont de Tours. Les occupants du site, né de l’ermitage établi par saint Martin dans le dernier tiers du 4e siècle, ont tiré parti du coteau qui fut taillé en terrasses et creusé de cavités, relativement bien conservées dans la partie occidentale. Ce secteur vit la construction d’une chapelle partiellement troglodytique, accompagnée de tombes rupestres, dans le courant du haut Moyen Âge, chapelle largement reconstruite avant la fin du 12e siècle en lien avec le culte rendu aux Sept Dormants de Marmoutier, fondé sur une Vita légendaire.

    En associant fouille, relevés de bâti et recherches documentaires à partir d’une réédition des textes fondamentaux, l’étude suit les transformations de ce secteur du haut Moyen Âge aux restaurations post-révolutionnaires, révélant le rôle important de ce pôle de dévotion au Moyen Âge central dans la sacralisation croissante de l’enclos monastique.

     

  • Le complot en partage

    Le complot en partage

    L’appréhension complotiste des origines de la Révolution française est souvent considérée comme l’exclusivité d’une contre-révolution, dénonçant tour à tour ou simultanément philosophes, francs-maçons, illuminati, protestants et juifs. Intervient alors la mention d’un texte fondateur, les Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme de l’abbé Barruel (1798), œuvre féconde dans l’élaboration des théories complotistes de l’avenir… Mais, comme l’ont souligné François Furet (Penser la Révolution française, 1978) et Philippe Münch (Le Pouvoir de l’ombre, 2011), les discours et les pratiques révolutionnaires connaissent elles-mêmes, dès 1789, une saturation de références à la notion de complot. Le jeu de ces références dans l’engrenage de la Terreur est bien connu. Pour notre part, nous nous attacherons à montrer comment certains révolutionnaires – de Camille Desmoulins à Robespierre et son entourage – ont envisagé l’élaboration d’une histoire de la Révolution comme continuum de complots. Dans quelle mesure le contre-révolutionnaire Barruel s’est-il inscrit – avec les redéfinitions qui lui sont propres – dans le sillage de cette promesse montagnarde d’une histoire de la Révolution française conçue comme chaîne monstrueuse de complots ?

     

  • Les droits de la Terre-Mère. Nature, Pachamama et buen vivir

    Les droits de la Terre-Mère. Nature, Pachamama et buen vivir

    C’est en Amérique du Sud que les droits de la nature sont les mieux établis. En 2008, l’Équateur a notamment mis en œuvre la première Constitution écologique. Savez-vous définir avec précision les notions de Pachamama (Terre-Mère) et de buen vivir (la vie bonne) ? Connaissez-vous leur genèse historique ? En éclairant les implications philosophiques et culturelles de la Constitution équatorienne, ce livre propose un aperçu radical sur la question des droits de la nature. Enfin un petit manuel de référence sur les droits de la nature.

    Alfredo Gomez-Muller est professeur émérite à l’Université de Tours, membre de l’Université populaire pour la Terre et professeur invité de nombreuses universités latino-américaines.

     

  • Espaces à saisir : interstices et communs urbains. La ville à l’épreuve de l’interdisciplinarité

    Espaces à saisir : interstices et communs urbains. La ville à l’épreuve de l’interdisciplinarité

    Toutes les villes, passées et présentes, comprennent des espaces ambigus, aux fonctions ou aux statuts incertains dont l’étude a longtemps été négligée. Qu’ils soient vides ou occupés, bâtis ou non, ces espaces semblent souvent à l’abandon mais sont aussi menacés, occupés, convoités. Ils peuvent (re)devenir communs ou cesser de l’être. Espaces à prendre, ils sont donc aussi à saisir intellectuellement. Prêter attention aux interstices urbains conduit à porter un regard neuf sur les dynamiques informelles, les régulations qui procèdent de l’usage, les processus d’institutionnalisation qui se soustraient à l’emprise de l’État. Cet ouvrage se propose donc de réfléchir à la jonction entre interstices et communs. Il réunit des spécialistes de la ville provenant de disciplines différentes (sociologie, géographie, histoire, histoire de l’art, droit, littérature, urbanisme…). La mise en regard de leurs travaux montre que l’interstice et le commun sont des prismes heuristiques pour appréhender les dynamiques urbaines dans l’espace et dans le temps.